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-Par José-

C’est avec un plaisir toujours renouvelé que notre club a accueilli le Maître 5e dan Mickaël Martin à l’occasion du stage organisé, en notre dojo, les samedi 10 et dimanche 11 février dernier. On ne présente plus cet ancien élève de feu Maître Tamura, qui se fait aujourd’hui un plaisir autant qu’un devoir de diffuser un enseignement de qualité, directement inspiré par les fondateurs de cet art martial dont on a encore tant à apprendre. Notre club a tissé des liens d’amitié étroits avec ce maître exemplaire, impressionnant par sa rigueur et sa parfaite maîtrise des différentes techniques qu’il enseigne avec beaucoup de pédagogie et d’humilité.

Dès le samedi matin, nous étions une trentaine, 27 précisément, à suivre la séance d’aïkitaïso qu’il a animée pendant une heure et demie, en insistant tout spécialement sur le travail du souffle et sur les exercices d’assouplissement, du dos entre autres. Il enchaînait ensuite avec un cours d’aïkido d’égale durée, réservé à la dizaine d’enfants présents sur le tatami.

L’après-midi était consacré à l’aïkido, plusieurs principes ont été revisités et approfondis avec soin et méthode par les 25 participants, dont une quinzaine de l’extérieur.Notamment Te Sabaki ( mouvement des mains), synchronisation et désynchronisation des deux mains, Tai Sabaki , Shiseï, Kamae…Différentes attaques on été utilisées (katate dori et Morote dori) avec les techniques (kokyunage, Iriminage, Ikkyo…). La séance s’est poursuivie avec Ryote dori-tenshin nage avant de conclure par des exercices au boken.

Mickaël Martin exige des pratiquants une sincérité authentique et une implication totale de soi dans le mouvement afin d’offrir à son partenaire les meilleures conditions d’exécution. « C’est cette façon de pratiquer et d’enseigner l’aïkido qui m’a tout de suite séduit chez Mickaël », commente notre Maître Richard Perez. De son côté, Mickaël Martin n’a pas caché sa satisfaction « du travail et du sérieux de tous les participants ». Bref, après une journée aussi intense, il était bienvenu de se retrouver autour d’une belle table dans un restaurant choisi avec soin par notre dévoué (et doué) professeur d’aïkitaïso, Didier Capo, à Bourogne, sa commune de résidence. Les douze convives réunis autour de Mickaël, Richard et Didier, ainsi que de Francis, toujours accompagné de son Réflex, ont été comblés par les mets goûteux et par l’accueil et le service impeccables.

Le dimanche matin, le stage s’est poursuivi sur les mêmes bases en terminant avec un travail au Jo. Il s’est achevé à midi, au grand regret des pratiquants rassasiés d’aïki mais frustrés de devoir si vite se quitter pour regagner ses pénates, qui dans l’Aire urbaine (Belfort, Vézelois), qui dans le Doubs (Pontarlier, Valentigney) qui dans le Haut-Rhin (Risdisheim, Habsheim). Chacun a promis de se retrouver bientôt en disant « au-revoir » à Mickaël Martin, le club émettant déjà l’idée de le recevoir l’an prochain, pour un nouveau stage et une nouvelle aventure en terre si fertile d’aïkido.