05sept.2016

13:48 – Par Alex – Comptes Rendus

Cette année nous avons eu le plaisir d’accueillir trois nouvelles ceintures noires : En effet comme je le disais dans un autre article, Hélène, Abdel et Fred ont réussi leur examen Shodan. Après le passage je leur ai demandé un petit mot de quelques lignes sur ce qu’il ressentait …

Nous commençons donc aujourd’hui par les propos d’Hélène :

(Note : Les illustrations sont directement issues de la vidéo de son passage, aucun de ses propos n’a été modifié)

Hélène : « J’ai commencé l’aïki il y a 7 ans, un peu par hasard; mon oncle a ouvert un club dans un village vosgien. Je m’y suis inscrite par curiosité et puis j’ai appris des choses, rencontré des gens, fait des stages et toujours appris des choses. L’aïkido est riche par sa diversité mais également par la diversité des pratiquants.https://etudeetpratiquedubudo.com/wp-content/uploads/2017/07/LN11.jpg

 

Ce que j’aime dans l’aïki c’est d’être complètement déconnectée de son quotidien. En tant qu’étudiante, se retrouver après une longue journée de cours dans un environnement différent, ça fait un bien fou ! On est dans une autre culture, dans un dojo, sur des tatamis, en keikogi avec un autre langage.
Pour ma part, c’est une des rares activités où je réussi à être complètement déconnectée des autres contraintes.
Je n’ai pas passé mon shodan pour être meilleure que quelqu’un d’autre ou meilleure qu’un 1er kyu. Et le fait de ne pas avoir de compensation conforte ce point. En réalité je pense que la seule personne à qui nous sommes confrontés c’est nous-même !
https://etudeetpratiquedubudo.com/wp-content/uploads/2017/07/LN21.jpgEt à mon sens le shodan nous permet de nous confronter à nous-même, en cherchant à savoir ce que l’aïkido nous a apporté depuis le début de notre pratique. Il est important de se fixer des objectifs pour progresser; on ne peut pas rester éternellement sur ce qu’on pense être de l’acquis : parce que se préparer au shodan c’est aussi se remettre en question.
Même si cela reste pour moi une activité de loisir, je me suis pas mal mis la pression, car cela reste un examen, et on est soulagé quand on l’obtient ! »
Hélène n’a pas eu une saison 2015/2016 facile, loin de là. Débuté notamment par un accident sur les tatamis (et contrainte de les quitter pendant plusieurs semaines) elle obtient, félicitée par son jury, son shodan en juin 2016. Durant l’année elle n’a cessé de se rendre aux divers cours proposés sans se restreindre à son club. Elle a également enchainé de nombreux stages avec des professeurs de divers horizons. Son shodan me semble être l’aboutissement logique de sa démarche. Encore félicitations et au plaisir de te retrouver !